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Mazout : comment éviter l’intoxication au monoxyde de carbone (CO)

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  •   Temps de lecture : 3 minutes
  •   Date de publication : 11 septembre 2019
  •   Date de mise à jour : 16 août 2023

L'an dernier, le bilan était lourd. Plus de 60 personnes ont succombé à une intoxication au monoxyde de carbone ! C'est le double des années précédentes. Comment vous en protéger ? Les dysfonctionnements apparaissent principalement au redémarrage des chaudières. C’est pourquoi il est conseillé de porter une attention particulière à votre installation. Ce phénomène est causé par une installation défaillante ou par un manque d’entretien à long terme. Vous souhaitez en savoir plus sur le CO, sur les moyens de le détecter et des précautions à prendre ? Groupasol fait le point sur le sujet afin de vous aider à sécuriser votre foyer.


Le CO, c’est quoi ?

Le CO, ou monoxyde de carbone, est un gaz toxique. À la fois inodore et incolore, ce gaz dangereux tue en silence. Il est la première cause de décès par intoxication en Belgique.


D’où vient le CO dans mon habitation ?

Fruit de la combustion incomplète de combustibles tels que le mazout, le gaz, le charbon, le bois, le pellet ou le pétrole, le CO est produit par la plupart des installations de chauffage ou de production d’eau chaude. À ce sujet, le Centre Antipoisons liste les principaux risques d’intoxication pièce par pièce dans votre habitation.

Une combustion incomplète peut survenir pour diverses raisons :

  • La chaudière est vétuste
  • Les conduits d’évacuation sont obstrués
  • Le tirage de la cheminée est insuffisant
  • L’installation manque d’entretien
  • Le brûleur est défectueux
  • L’installation est de mauvaise qualité


Des risques accentués par la crise de l'énergie

Selon le directeur adjoint du centre antipoison Dominique Vandijck, suite à la flambée des prix des combustibles, certains citoyens tentés de minimiser les coûts s'exposent à un risque accru d'intoxication au CO. "En réduisant leur consommation, utilisant des carburants bon marché, négligeant les entretiens nécessaires et en évitant de remplacer les appareils défectueux ou en les remplaçant par des appareils de seconde main peu sûrs, ce qui accroît le risque d’exposition au CO", détaille-t-il à l'agence Belga.
 

Comment reconnaître une intoxication au CO ?

Une intoxication au monoxyde de carbone est caractérisée par des maux de tête et des vertiges pouvant aller jusqu’à des nausées, des périodes de confusion mentale, l’incapacité de se mouvoir correctement et même la perte de connaissance. Ces symptômes se présentent toujours dans le même endroit et se dissipe lorsqu’on le quitte.
 

Quels sont les risques encourus ?

Le Centre Antipoisons décrit précisément la façon dont le CO nuit à notre organisme :

« Le monoxyde de carbone se mélange à l’air. Il pénètre dans le sang par les poumons. Dans le sang, le CO perturbe gravement le transport de l’oxygène par les globules rouges. Les organes sont donc mal oxygénés. Le cerveau et le cœur sont les organes les plus sensibles au manque d’oxygène. »

L’apport d’oxygène diminuant, l’état de malaise s’intensifie provocant de grandes faiblesses et des difficultés à se déplacer. Il s’en suit par des pertes de connaissance et, si les secours n’interviennent pas à temps, un coma. Le CO laisse derrière lui des séquelles sur notre corps comme des troubles neurologique caractérisés par de l’irritabilité, des pertes de mémoire et des mouvements anormaux. Ces séquelles ne sont pas toujours réversibles. Dans les cas les plus graves, l’intoxication mène à l’arrêt respiratoire.
 

Que faire en cas d’intoxication ?

Le premier réflexe est de veiller à sa propre sécurité. Ensuite, il convient d’évaluer la situation et les personnes affectées par l’intoxication. Évacuez les lieux rapidement et appelez les secours. Il est très important d’indiquer aux services d’urgence la suspicion d’une intoxication au monoxyde de carbone et d’informer du nombre de personnes inconscientes.

Si votre propre sécurité n’est pas mise en danger, tentez d’aérer la pièce et d’arrêter l’appareil de chauffage. Si des victimes sont à déplorer, tentez alors de les extraire de la pièce et de les positionner en position latérale de sécurité en attendant les secours. Pour la suite, attendez toujours la certification d’un professionnel pour revenir dans l’habitation.
 

Quelles précautions prendre pour éviter une intoxication au CO?

Le premier conseil est l’anticipation. Entretenir sa chaudière de manière régulière limite les risques d’émission de gaz nocifs et peut vous sauver la vie ! Le contrôle de la chaudière chaque année est également une obligation légale pour le bois et le mazout. Retrouvez d’ailleurs toutes les informations dans notre article dédié à ce sujet. C’est aussi un bon réflexe, ne fût-ce que pour vérifier les réglages et nettoyer l’installation. Vous trouvez des traces de corrosion, de rouille ou de suie sur votre chaudière au mazout ? Ce sont des signes annonciateurs du CO !

Face à cette problématique, Groupasol a négocié pour vous l’entretien de votre chaudière par des chauffagistes agréés :

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Votre chaudière a plus de 15 ans ? Remplacez-la ! Les vieilles chaudières perdent en rendement et tombent plus souvent en panne. Le risque est alors plus important. Et si vous vous chauffez avec un chauffage d’appoint de manière permanente, c’est aussi une situation dangereuse. En effet, pour ces systèmes, aucune évacuation des gaz de combustion n’est prévue.

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De manière générale, veillez à aérer la maison au moins 10 minutes par jour. Votre chaudière a besoin de ventilation également. Une grille de ventilation et un extracteur d’air sont plus que recommandés. Et pour obtenir une sécurité supplémentaire, sachez que des détecteurs de CO existent ! Certains détecteurs à incendie le font aussi.

Le dernier conseil à donner sur le sujet est de surveiller la météo. Une chute brutale des températures, un vent important ou l’absence totale de vent sont des signes annonciateurs. Ces conditions météorologiques peuvent amener à un tirage de la cheminée trop faible. La cheminée fonctionne par la différence de température entre l’air frais extérieur et l’air chaud intérieur. En cas d’inversion des températures, une couche d’air chaud de basse altitude se forme empêchant la progression de gaz vers l’extérieur avec le risque d’être refoulé à l’intérieur de la maison.

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